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Impacts

IMPACTS


Créer une forêt Miyawaki, c’est mettre en place un véritable écosystème forestier. Au fil des années, les plantes à fleurs, les herbes, les mousses, et les champignons s’installent sous le couvert des arbres. La forêt sert de refuge à de nombreux animaux : oiseaux, insectes, petits mammifères. Une étude néerlandaise a montré que la biodiversité animale d’une micro-forêt est en moyenne 18 fois plus élevée que celle d’un boisement urbain classique.

Une micro-forêt est un magnifique écosystème créé de façon participative que l’on va voir grandir d’une saison à l’autre. On s’y attache comme avec un ami qu’on apprend à connaître. Les forêts Miyawaki sont insérées proche de soi, dans son jardin, dans le quartier, dans son école, au sein de son entreprise. Elles forment un beau paysage plein de vie, composé de nombreuses plantes et de couleurs. On s’y promène pour prendre un moment de quiétude, observer la nature, sentir les bonnes odeurs.

En été, des phénomènes d’ilots de chaleur sont courants en milieu urbain. Les forêts, même de petite taille, améliorent le confort thermique des personnes situées dans l’environnement proche. Non seulement l’air est plus frais (jusqu’à 20°C de différence avec un surface construite à proximité) mais il est également mois sec, et la végétation fournit un ombrage très apprécié.

Se mettre au vert près d’une forêt Miyawaki, c’est bénéficier d’un moment de bien-être. Inscrites dans le cadre de vie, les forêts participent à la réduction du stress, des maladies cardio-vasculaires et respiratoires. En temps que lieu de promenade et lors des évènements de plantation, elles favorisent le contact social, particulièrement en milieu urbain. Lire le travail de fin d’étude de Sandrine Tonon: Qualité de vie et bien-être en milieu urbain face à la (re)végétalisation en réponse aux changements climatiques et l’éco-anxiété : Le cas des micro-forêts

Une forêt Miyawaki est à la fois une éponge et un parapluie anti-pollution. Les arbres sont capables d’absorber les particules fines toxiques par leurs feuilles et de les éliminer (jusqu’à moins 15% de particules fines). Le couvert forestier a également un effet mécanique de barrière, empêchant une partie de la pollution de le traverser.

Une forêt Miyawaki compte parmi les formes de végétation les plus favorables à la réduction des nuisances sonores. Une forêt Miyawaki anti-bruit ne cesse d’améliorer ses performances d’années en années à mesure qu’elle se développe et permet une réduction de l’ordre de 10 dB. Elle représente une alternative aux murs anti-bruit ou un complément peu couteux et apprécié esthétiquement.

La biomasse végétale d’une forêt Miyawaki de 100 m2 et d’âge moyen (quelques dizaines d’années) représente un stock de l’ordre de 6 tonnes de dioxyde de carbone, c’est-à-dire les deux tiers des émissions annuelles carbone d’un•e européen•ne. Chaque année la forêt absorbe 50 kg de dioxyde de carbone supplémentaires. Si le fait de planter des forêts ne peut compenser toute la pollution, il s’agit tout de même d’une action environnementale pleine de sens, car les forêts ont de nombreux bénéfices.

Une végétation diversifiée telle qu’une forêt Miyawaki stabilise et régénère le sol en permettant de mieux infiltrer les eaux de pluie. Au lieu d’un sol compact qui peut entrainer des ruissellements important lors de fortes pluies et de l’érosion, la micro-forêt va favoriser l’infiltration de l’eau, sa rétention dans le sous-bois, et créer un effet de fraîcheur les mois chauds grâce à l’humidité accumulée. L’activité des micro-organismes en présence des arbres permet d’améliorer la structure du sol, son aération et d’apporter de la fraîcheur.

Les propriétés arborées sont plus agréables à vivre. Elles peuvent voir leur prix augmenter de quelques milliers d’euros. Il va sans dire qu’un lieu de résidence plus vert et naturel est très attractif : les habitants profitent de tous les bénéfices cités précédemment.

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